En 1998, Sanitarium n’est pas le seul jeu à s’entourer d’une atmosphère dérangeante et malsaine. Mais si Thrill Kill va encore plus loin dans l’absurde et la violence gratuite, il fait cependant encore plus fort que son compère censuré, puisqu’il ne sortira même pas dans nos rayons.
Concrètement, Thrill Kill est un jeu de combat jouable jusqu’à 4. En 1998, c’est déjà assez rare pour être signalé. Mais la véritable originalité de Thrill Kill réside surtout dans ses étranges personnages et son ambiance particulière. Des décors présentant une chambre capitonnée d’asile psychiatrique aux personnages d’un vulgaire repoussant, tout dans ce jeu met mal à l’aise.
Il s’agit en effet de prendre les commandes de personnages pour le moins hors du commun : la sadomasochiste Belladonna, un nain, un fou en camisole de force ou encore un chirurgien sanguinaire. Le but du jeu est simple : mettre à mort chacun de vos adversaires, un par un, après un combat à 4 dans la même pièce. Après une longue période de controverse, qui a eu lieu avant même sa sortie, a conduit le jeu à être tout simplement annulé. Il ne posera donc jamais une galette dans nos consoles, mais il existe cependant une version pirate qui s’est trouvée sur Internet immédiatement après l’annonce de son annulation.
Source : infos-du-net.com
C'est quoi ?
En l'état, Thrill Kill était un jeu de combat 3D qui permettait jusqu'à quatre adversaires de se battre sans rival définit. Le tout était poussé par un moteur solide qui servit dans d'autres jeux Activision les années suivantes.
Objet de la polémique
Ce qui dérangeait, c'était plutôt son contenu. Une dizaine de déviants damnés qui devaient s'entretuer pour le plaisir d'une divinité cruelle, afin de remporter une réincarnation. Dans des décors d'enfer urbain, des personnages amputés, en bondage, défigurés s'entretuaient brutalement dès que leur jauge de rage était remplie par les enchaînements. Les allusions fétichistes de Thrill Kill lui donnèrent une sale réputation avant sa sortie, causant son annulation. Il se trouva néanmoins de manière très répandue par le biais de copies bootlegs.
Source : jeuxvideo.fluctuat.net/diaporamas/les-jeux-videos-qui-ont-fait-polemique