Hello,
je vous propose aujourd'hui de sortir votre écharpe blanche en soie et vos lunettes d'aviateur, je fournis l'avion.
Non, je ne vous propose pas de vous prendre pour Tom Cruise à bord de son F14 dans Top Gun mais plutot pour le Baron Rouge pendant la première guerre mondiale.


Alors, hop, on me suit et on monte dans son coucou grâce à Knights for the Sky -littéralement Les Chevaliers du Ciel- ( Toute ressemblance avec le titre d'un film français ne serait que pure coincidence).


Après avoir insérer les deux disques de cette version Amiga  et regarder une petite intro sympa qui vous met dans le bain de l'époque, on vous propose différents modes de jeu, de quoi satisfaire les fans, notamment un mode Dog Fight pour affronter les Rois de l'Air (dont le vrai Baron Rouge). J'ai préféré pour le test, le mode libre avec des ennemis variés, expérimentés et dangereux, le must étant de se lancer dans la Guerre Mondiale !

Ce qui est excellent dans ce jeu, c'est le nombre des options. On a vraiment un large choix dans de nombreux domaines. C'est un vrai plus: choix de son avion, de sa base, de son nom, de son niveau...
En général, je prends un avion français (Rassurez vous, Madame Blondel ! C'est français ...), style Spad 13. On préférera avoir deux mitrailleuses, vu que c'est dernières, s'enrayent facilement (Petit détail sympa numéro 1).
On a aussi à dispo un triplan (Petit détail sympa numéro 2).



Allez, hop, on décolle. "O" pour démarrer le moteur et  "=" ou ")" pour gérer la vitesse et on commence à quitter le plancher des vaches.
Premières impressions, après un décollage à fond de vertical, on retombe comme une grosse crotte, ça fait drôle et en général on s'écrase.
Forcément, j'avais oublié qu'on était pas chez Top Gun. :whistling:
Alors, on repart et on décolle plus doucement. Ah oui, c'est beaucoup mieux comme ça.
Deuxième chose, la vue du cockpit même si elle est agréble, ne nous permet pas de voir grand chose. Pas évident pour voir se qui se passe à côté. Heureusement, les gars de chez Microprose ont ajouté des vues (vive la 3D !): de côté, de gauche et de droite, de derrière, une vue de poursuite, une vue de largage de bombe...
La 3D est jolie (On n'oublie pas qu'on est sur Amiga), on croise des routes avec des camions (qu'il faudra parfois détruire), des villages avec leurs maisons et leur église, des arbres, des rivières. Même si c'est parfois un peu désertique.


Après quelques minutes de vol, je pilote tranquillou et Pan! On me tire dessus !  :gun_rifle:  Ah oui, on n'est pas dans Top Gun (*), j'avais encore oublié et c'est la guerre. Si je veux visiter le coin, autant jouer à Flight Simulator.


Bien, m'cherche des noises, le Teuton ? C'est parti, mon kiki ! (Vous noterez l'expression particulièrement ringarde)
Je me reprends une bonne salve de balles qui me rase les moustaches ! Horreur, le tableau de bord ressemble à une passoire, la plupart des cadrans sont bousillés !  (Petit détail sympa numéro 3).
Tout ceci crie Vengeance ! TAÏAU ! On tourne un peu, on change les vues et un terrribleeee combat s'engage..
...qui se finit par un beau crash. Et pas de siège éjectable. C'est déjà la fin de ma brillante carrière. Musique funebre.

M'en fous, je recommence quand je veux.  B)


En résumé

Une simulation très sympathique sur Amiga avec un thème pas courant. C'est un vrai régal de se prendre pour le Baron Rouge.
Techniquement, ça tient la route, les avions sont plutôt bien modélisés. Le jeu pourra plaira à bon nombre de joueurs nostalgiques, surtout grâce aux nombreux réglages et autres options proposés.
On regrettera une vue un peu restreinte quand on est dans le cockpit et une maniabilité pas forcément évidente.

Allez, j'y retourne. Y a quelqu'un qui veut monter avec moi ?  

Retrouvez le jeu ici.
Grâce à un contact allemand (comme quoi) nommé TheCyberDruid de l'EAB Board et du site à l'origine des codes, je vous ai pondu la liste des codes avec images ! Le tout en pdf et dispo en exclu chez GT ici !

(*) Vous aurez noter la tentative de comique de répétition.

Publication originale du 17/12/08 sur Gametronik.